Les Phobies
C’est toujours par l’expérience, que j’ai accédé à la mise en place de séances visant à améliorer puis supprimer certaines phobies.
J’ai commencé à m’occuper de personnes qui souffraient de phobies des transports mais surtout aériennes, et, forte du résultat inespéré, j’ai élargi le champ d’application de mon aide.
Plutôt que d’énumérer toutes les sortes de phobies spécifiques qui parfois portent des noms étranges, je distinguerais quant à ma pratique, deux sortes de phobies :
Celles qui sont un peu gênantes et même dérangeantes, et celles qui sont invalidantes.
Il y a des phobies apparemment bénignes qui empêchent de vivre normalement mais ne nécessitent aucun suivi psychiatrique, c’est le cas pour les 90% des personnes qui m’ont appelée pour savoir si je pouvais les soulager ; j’ai vraiment appris à distinguer quand une ‘phobie’ n’en est pas une et s’il s’agit plutôt d’un trouble plus profond qui nécessite l’aide d’un psychiatre.
Il s’agit pour moi la plupart du temps de « soigner » une personne vraiment gênée dans le déroulement de ses journées par sa phobie.
Il y a, selon les cas, plusieurs méthodes, je me sers beaucoup de la P N L, programmation neuro linguistique (cf ce paragraphe), parfois uniquement de la sophrologie, parfois de la sophrologie suivie d’hypnose ericksonienne.
Souvent, quelle que soit la gravité de la gêne, l’auto protection de la personne phobique fonctionne trop bien, en un dixième de seconde, et cela pour une raison parfois inconnue qu’il faut respecter, c’est une sorte de ‘logiciel’ trop puissant, qui s’auto alimente de plus en plus. Comment respecter tout cela et se débarrasser du phénomène gênant ? Comment ne pas remettre la personne en situation phobique à chaque fois qu’on lui en parle, réactivant ainsi le mécanisme ? Plusieurs façons d’agir, dont la P N L.
La P N L permet de ne pas réactiver temporairement les réflexes phobiques, en proposant de façon très originale un autre « logiciel » pour une sensibilité que l’on respectera encore mieux. Ce n’est pas infaillible et c’est pour cela qu’il existe un éventail de possibles.
Quelque soit le procédé utilisé, il s’agit de réactiver le dialogue entre le conscient et les mécanismes de survie que l’inconscient sélectionne, sans suppression de cette sécurité que la phobie prétend restaurer avec une telle violence que l’on se retrouve stoppé dans son élan vital.