L’insomnie

Les personnes insomniaques qui viennent me voir, le font généralement après avoir « tout essayé ».

Elles arrivent ici, n’y croyant pas trop, souvent elles souhaitent se séparer des somnifères ou autres médicaments censés les améliorer. Parfois, elles ne dorment pas bien malgré ces médicaments et redoutent leurs effets secondaires.

Les somnifères, je ne citerai aucun nom ici…( mais je vous en parlerai librement, si vous le souhaitez), suppriment la phase de sommeil dite paradoxale. Cette phase est, parmi les cycles de sommeil, celle qui nous réparerait et nous relierait à nos propres mécanismes d’autoguérison.

Certaines personnes sont reposées en six heures de sommeil, d’autres en huit heures.

Il y a ceux qui n’arrivent pas à s’endormir, surtout lors de périodes stressantes, il ya ceux qui ne se rendorment plus, une fois réveillés.

Il n’y a pas de logique implacable en matière de sommeil. Mais si l’on prend des somnifères depuis longtemps, on ne peut s’en sevrer n’importe comment, et je rappelle que les médecins prescripteurs sont ceux que vous devez interroger quant à la façon de réduire progressivement une prise quotidienne de médicaments, si votre corps est sous somnifère chaque nuit, il faut commencer par réduire un peu, si vous voulez un résultat grâce à ce que je propose, il faut que vous vous rendiez capable de croire votre corps libre de sortir d’une routine médicamenteuse.

Pourquoi le corps maintient il une sorte d’alerte ? Ceci est à respecter et nous travaillons dans cet esprit.

Si l’on souhaite un traitement doux et profond, je suggérerais une association de sophrologie pour se remettre en phase avec son corps avec de l’hypnose ericksonienne. Si la personne est désireuse de travail plus énergétique, l’association avec le Qi Gong interne est judicieux et efficace.

Si l’on dispose de plus de temps, permettant de venir faire cinq ou six séances, la sophrologie est un procédé qui donnera l’occasion d’agir en profondeur pour apprivoiser les causes de l’angoisse et intégrer l’émotionnel, de telle sorte que le corps cesse de vouloir se mettre en mode « veille » pour faire face à l’imprévu qu’il craint, le plus souvent à cause d’un vécu qui, transformé en chemin initiatique, peut révéler toute sa richesse y compris dans les dispositions du corps à vivre et donc à bien dormir.

Parfois une personne insomniaque est améliorée en trois séances ou quatre, puis m’appelle deux mois après : l’ancien mode de sommeil perturbé essaye de se remettre en action. Il est alors utile de revenir au moins une séance, rien d’anormal à cela. C’est vrai surtout pour une insomnie qui se serait installée des années durant.